Un évènement fédérateur en faveur de la préservation des cétacés
Le mardi 22 novembre 2022 s’est tenu, à l’Université de Toulon, le Workshop “Navires-Cétacés : Développer et combiner les outils pour réduire le risque” organisé par MIRACETI et financé par le Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires.
Cet événement a rassemblé au total 48 acteurs : institutionnels, armateurs, scientifiques, gestionnaires et ingénieurs pour échanger autour de trois tables rondes :
- Les nouvelles technologies de détection et de prévision de présence ;
- L’intérêt et le développement de l’acoustique passive ;
- L’interopérabilité des outils et la valorisation des initiatives.
L’objectif de cette journée était de réunir les acteurs impliqués dans la réduction du risque de collisions entre navires et cétacés pour établir un état des lieux des outils existants, identifier les pistes d’interopérabilité des technologies en développement, et initier une stratégie “anti-collision” commune à l’échelle nationale.
Des projets et technologies en développement
Les échanges ont permis de mettre en évidence la grande diversité de projets et de technologies en développement de détection, positionnement et signalement des cétacés, de prévision, et de valorisation des compagnies maritimes, visant à réduire les risques de collisions entre navires et cétacés.
Ce sont des outils de détection optroniques et automatiques embarqués ou côtiers, et d’analyse d’images satellites, des technologies d’acoustique passive déployées aux moyens de bouées, de planeurs, ou embarqués sur les navires, de prévision du trafic maritime et des risques de collisions, de partage de position des cétacés en temps-réel, et de labellisation des compagnies maritimes.
Cet évènement a également permis de mettre en lumière les actions, les perspectives de travail et les besoins des sanctuaires Pelagos et Agoa, sur la thématique des collisions.
Les collisions : un travail commun pour réduire efficacement le risque
L’ensemble des participants a exprimé un fort intérêt pour la problématique, mettant en évidence la nécessité d’engager un travail commun, d’améliorer la synergie entre les projets et de renforcer les échanges entre les parties prenantes pour réduire efficacement le risque de collisions, notamment suite à la désignation de la future zone maritime particulièrement vulnérable en Méditerranée.
Identifiant des besoins et des perspectives d’actions, les participants se sont accordés sur la nécessité de collaborer à l’échelle nationale au travers de la création d’un groupe de travail dédié à la thématique.
