Un rorqual sur deux est victime d’un enchevêtrement

Un rorqual sur deux est victime d’un enchevêtrement, MIRACETI

Christian Ramp, spécialiste des Grands Rorquals au Canada, a mené une étude sur les Rorquals communs qui fréquentent le Golfe du Saint-Laurent.

Il s’est notamment intéressé au risque d’empêtrement de ces grands cétacés dans des cordages ou des filets. Grâce à des images prises par drone, il a constaté que de nombreux Rorquals possèdent des marques de prise accidentelle ou d’empêtrement : près d’un animal sur deux en a été victime au moins une fois dans sa vie. Ce taux pourrait monter à 60% pour les baleines bleues.

 

C’est donc beaucoup plus que ce qu’on pensait, puisque cette menace était jugée peu importante pour ces deux espèces. D’après Christian Ramp, on pensait que ces espèces étaient moins sujettes à ce risque en raison de leur grande taille. On estimait ce risque à seulement 6,5% chez les rorquals communs, et à 13,1% chez les rorquals bleus.

De plus, les taux d’empêtrements sont habituellement estimés à l’aide des marques et cicatrices présentes sur la nageoire caudale ou autour de la bouche des cétacés. Or, ces deux zones ne sont pas visibles lors de la remontée en surface de ces deux espèces. Seuls les flancs et la nageoire dorsale des animaux sont visibles.

Cette nouvelle perspective donnée par l’utilisation d’images aérienne pourrait donc changer les mesures de conservations prises actuellement pour ces espèces.

Retrouvez l’article relatant ces tristes résultats juste ici .

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