Un espion dans le ciel ! 👀

L’apparition des drones il y a quelques années a apporté une nouvelle manière d’étudier la faune sauvage, notamment la faune marine. Les drones sont largement utilisés dans le domaine de la communication et de la sensibilisation, mais ils sont aussi très utiles dans les sciences.

En cétologie, les drones sont utilisés pour observer les cétacés sans induire de dérangement, ce qui permet entre autres d’identifier et d’analyser leurs comportements sociaux. Ils sont aussi utiles pour dénombrer les individus présents au sein d’un groupe.

Certains drones peuvent être équipés d’éponges permettant ainsi de récupérer le souffle de certaines espèces. Ces éponges seront utilisées pour étudier le régime alimentaire ou bien pour des analyses génétiques.

Une autre utilité importante des drones est de permettre d’estimer la taille et la condition physique des individus photographiés.

Une récente étude a utilisé les drones afin de déterminer si l’étude de la condition physique permettait d’identifier les femelles enceintes.

Dans un premier temps, les chercheurs ont mesuré des individus via les drones et via des lasers, et ont comparé les résultats obtenus. Les analyses statistiques n’ont pas mis en évidence de différences dans les mesures entre les 2 méthodes.

Après avoir suivi pendant plusieurs années ces individus, ils pouvaient identifier les femelles enceintes, puisque l’année suivante elle était suitée d’un nouveau-né. Ces informations permettraient de confirmer ou d’infirmer les résultats obtenus via les drones.

Les données issues des drones ont permis d’identifier 14 femelles enceintes parmi les 15 femelles connues. Une seule femelle n’a pas été correctement assignée.

Cette étude montre que les estimations de taille obtenues via les lasers ou via les drones sont semblables. De plus, l’utilisation des drones pour identifier les femelles enceintes est fructueux.