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Le vaquita peut-il être sauvé ?

vaquita

Vous rappelez-vous du vaquita ? Le plus petit mammifère marin encore existant !

 

Le vaquita, en voie de disparition ?

 

En moins d’un siècle, la seule population présente dans les eaux mexicaines est passée de quelques milliers à seulement quelques individus (<10) en 2021. La raison de cette tragédie est l’Homme, de part les nuisances chimiques et sonores pendant longtemps et désormais de part les captures accidentelles. Le vaquita se trouve dans une zone où le braconnage du totoaba (espèce protégée) en fait une victime collatérale. De nombreuses campagnes ont eu lieu afin de protéger l’espèce et de sauver les vaquitas restants, mais sans succès …

Depuis 2019, de nombreux articles scientifiques et publics sont émis faisant état de ce ravage, et prédisant une disparition de l’espèce d’ici 5 ans.

Afin d’éviter cela, une solution : venir à bout des captures accidentelles !

 

Vaquita image

Crédit photo : Flickr

 

La possibilité d’une recolonisation de l’espèce existe-t-elle ?

 

Cependant, est-ce que quelques individus peuvent suffire à recoloniser les eaux mexicaines et ainsi amener cette espèce sur une pente montante ?

Cela dépend de la diversité génétique de ces individus (à quel point leur ADN est différent), si elle est trop faible et/ou que la consanguinité est trop forte, l’espèce ne pourra se rétablir.

Une étude sortie mi-2022 a pu réaliser différentes analyses génétiques afin d’étudier cette espèce. Les principaux résultats obtenus ont montré que la population a toujours compté peu d’individus, qu’elle ne souffrait pas de consanguinité et que la diversité génétique était importante.

Ces résultats montrent que si les captures accidentelles sont stoppées, la population peut éviter une possible extinction et survivre. Ils mettent aussi en évidence l’utilité des outils génétiques dans la conservation des espèces.

 

 

Source : Robinson et al., 2022 “The critically endangered vaquita is not doomed to extinction by inbreeding depression” (https://www.science.org/doi/10.1126/science.abm1742)

 

 

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